Le Serpent — Netflix

Résumé :
« L’histoire de l’escroc Charles Sobhraj et les tentatives remarquables du diplomate néerlandais Herman Knippenberg pour le traduire en justice. Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, Charles Sobhraj et sa compagne Marie-Andrée Leclerc voyagent à travers la Thaïlande, le Népal et l’Inde entre 1975 et 1976, commettant sur leur passage une série de crimes sur le “Hippie Trail” asiatique. »

Fiche technique :
Network: BBC One, Netflix
Scénariste : Richard Warlow, Toby Finlay
Réalisateur : Tom Shankland, Hans Herbots
Acteurs : Tahar Rahim, Jenna Coleman, Billy Howle, Ellie Bamber, Amesh Edireweera, Tim McInnerny, Dasha Nekrasova

J’ai appris l’existence de cette série lors du passage de Tahar Rahim dans l’émission Quotidien. Dans la foulée j’ai donc vérifié qui était Charles Sobhraj et en conséquence je me suis dit que j’allais prendre le temps de regarder cette série en 8 épisodes.

La série démarre alors que Sobhraj est déjà actif à Bangkok et en couple avec Marie-Andrée Leclerc. La série enchaine les flashbacks sur plein de sujets. La rencontre entre Sobhraj et Leclerc, leurs premiers « coups », quelques aperçus de leurs passé et ainsi de suite. Il faut donc se concentrer sur la série, car il y a de nombreux aller et retour dans le temps et dans l’espace. On suit donc les « coups » du trio Sobhraj-Leclerc-Chowdhury, la suspicion de leurs voisins et « amis », l’enquête de Knippenberg, les dérapages, les échecs, les rebondissements, les doutes jusqu’à la chute de Sobhraj. Le jeu de flashback permet de révéler à retardement certains gros points de l’intrigue et de l’affaire pour rajouter à l’effet dramatique. Globalement, c’est plutôt fidèle à ce que je connais de l’affaire.

Au niveau du jeu d’acteur on est sur le haut du panier. Tahar Rahim est méconnaissable, bluffant et malfaisant. Jenna Coleman est aussi très bonne dans le rôle de Marie-Andrée amoureuse et subjuguée qui se laisse prendre dans une vie de rêve qui tourne au cauchemar, dans cette vie bien plus criminelle qu’elle ne le pensait, mais dont elle ne peut plus se passer de peur de redevenir insignifiante. Amesh Edireweera joue un Ajay Chowdhury totalement malaisant. Le reste du casting est aussi très convaincant. D’ailleurs je vous recommande de regarder la série en VO, ça lui donne un côté très cosmopolite avec un mélange de langue allant de français à l’anglais en passant par le thaï et le néerlandais.

Visuellement, c’est très prenant. Je n’étais pas né à l’époque, pourtant on a l’impression d’y être : décors, véhicules, fringues tout est « seventies » y compris la quantité de clopes fumés par les personnages. En plus d’avoir l’impression d’y être, on voyage beaucoup : Thaïlande, Hong Kong, Népal, Inde, Pakistan, France…

Très belle surprise que cette série, bourrée de qualités, mais qui nécessite un minimum de concentration. Ce n’est pas la série du siècle, mais reste une très, très bonne série. Je ne serais pas étonné que la série et son équipe raflent quelques prix surtout Tahar Rahim.

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