1899 — Netflix

Résumé :

« 1899, des passagers de diverses origines quittent l’Europe sur le paquebot Kerberos pour un voyage de sept jours. Ils espèrent débuter une nouvelle vie en Amérique. Après avoir reçu un message, Eyk Larsen, le capitaine du Kerberos, décide de dévier sa route pour porter secours au Prometheus, jumeau du Kerberos porté disparu depuis quatre mois. Le voyage va alors virer au cauchemar. »

Fiche technique :
Créateur : Jantje Friese, Baran bo Odar
Réalisateur : Baran bo Odar
Scénaristes : Emily Beecham, Aneurin Barnard, Andreas Pietschmann, Miguel Bernardeau, Maciej Musiał, Anton Lesser

Cette série est la nouvelle création des personnes derrière « Dark », série en trois saisons, que je n’ai pas encore eu le temps de voir et qui semblent pleines de mystères. C’est aussi ce que dégageait le trailer de « 1899 ». Enfin, cette série avait tout l’air d’être un « one shot » en 8 épisodes, ce qui correspond bien à mes goûts pour les séries courtes et intenses.

À bord d’un paquebot en route pour New York, nous suivons Maura Franklin, doctoresse, qui se retrouve à être la seule à dénier apporter son aide à une jeune passagère de troisième classe dont la grossesse se complique. Aussi, Maura semble avoir des rêves ou visions étranges, peut-être liés à un passé traumatisant. Soudain, le capitaine du navire reçoit des coordonnées qui ne sont accompagnées d’aucunes autres informations. Persuadé qu’il s’agit du Prometheus disparu quatre mois plus tôt, il décide de changer de cap au grand désarroi des passagers qui semblent tous extrêmement pressés d’atteindre les États-Unis. Seule Maura est d’accord avec le capitaine. L’équipe qui finit par monter à bord du Prometheus quelques jours plus tard découvre un navire totalement délabré et vide de tout occupants quand soudain ils découvrent, enfermés dans un placard, un jeune garçon.

Tout au long des 6/7 premiers épisodes, on découvre que la plupart des personnages importants pour l’intrigue ont de sales secrets, portent des « pêchers » ou des traumatismes. En parallèle, la disparition, puis le sort du Prometheus restent incompréhensibles alors que le Kerberos est frappé par des évènements de plus en plus mystérieux.

J’ai eu très peur de me retrouver face à une série « à la Lost ». C’est-à-dire une série où chaque mystère, accouche d’un autre mystère. Surtout que très vite, je me suis dit « les personnages sont les cobayes d’une expérience/simulation. » Cela, plus le côté boite à mystère « à la Lost » ne m’a pourtant pas empêché d’être totalement embarqué dans la série qui s’avère très prenante. Rapidement, dès le 3ème épisode il me semble, le côté « expérience/simulation » s’est confirmé, mais avec des éléments d’esthétique rétrofuturiste du plus bel effet. J’ai d’ailleurs trouvé l’aspect visuel de la série franchement réussi avec une esthétique sombre et froide, des effets spéciaux réussis, un sacré sens du détail, une bonne réalisation. Le tout porté par une bande originale souvent redoutable d’efficacité. L’intrigue est globalement efficace et si j’ai vu deux ou trois trucs venir à des kilomètres, le scénario a souvent su me surprendre et me faire douter. Il y a aussi quelques scènes que j’ai trouvé géniales ou proprement hallucinantes, mention spéciale à la scène du « suicide collectif ». Enfin, le casting, bien que composé d’acteurs-ice-s que je ne connaissais pas est franchement très bon, notamment Emily Beecham dans le rôle principal.

Au rang des défauts, il faut d’abord signaler objectivement un problème de sons en VF sur les voix des trois personnages français (Jérôme, Clémence et Lucien) qui sont souvent peu audibles ou peu articulées. Les acteur-ice-s étant français, ils ont certainement joué leurs scènes en anglais avant de les redoubler en français, mais quelqu’un semble avoir foiré le mixage. Ensuite, subjectivement, j’ai été un peu déçu par la fin. Au-delà de l’éventuelle « Tout ça pour ça ?! », la fin appelle clairement à d’autres saisons, ce qui a été confirmé par les créateurs qui tablent sur trois saisons. J’ai donc maintenant peur de me retrouver face à une série « à la Lost », qui répondrait au mystère par plus de mystère pour se transformer en énorme déception qui trainerait en longueur et en ferait trop.

J’ai passé un très bon moment devant « 1899 ». Une série qui a su me tenir en haleine de bout en bout et me surprendre en quelques occasions. C’est aussi une belle réussite esthétique (réalisation, FX, sons). La série est portée par un casting peu connu, mais très efficace. J’ai hâte de voir la suite tout en espérant que ça ne se transformera pas en désastre comme « Lost » en son temps.

Publicité

2 commentaires sur “1899 — Netflix

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s