The Division – Rémission – JD Morvan & The Tribe

Résumé :

« Découvrez la première BD tirée du jeu vidéo The Division 2, qui dépeint la ville de Washington dans un futur très proche, dévastée par un terrible virus particulièrement meurtrier, qui laisse la ville dans un état de siège proche de la guerre civile. Au milieu des décombres de la société se dresse une unité chargée de restaurer l’ordre : The Division.
Bruce est un Agent de la Division qui a été activé suite à la propagation du virus à Washington. Le jour où Michael, un ami d’enfance, lui demande de le sauver d’une prise d’otages orchestrée par la faction des Hyenas, Bruce est bien loin de s’imaginer que commence pour lui une chasse à l’homme sur les traces de John, un autre ami de jeunesse membre des Hyenas, et qui fera éclater au grand jour la vérité sur un souvenir les liant tous les trois. »

Fiche technique :

Scénario : JD Morvan
Dessin, couleur, encrage, lettrage : The Tribe
Éditeur : Les Deux Royaumes
Pagination : 56 pages
Prix : 14,95 €

Comme le dit le résumé, cette BD se passe dans l’univers des jeux « The Division ». J’aurais beaucoup à dire sur cet univers et sur les jeux que j’aime beaucoup, même s’il y a plein de trucs qui m’agacent dedans.

Bref, passons à cette BD. On suit Bruce un membre du SHD (La Division) qui reçoit un message sur son beeper (eh oui, alors que le monde s’effondre les vieux truc de ce genre fonctionnent encore). Il se retrouve à aller aider un vieil ami qui est franchement dans la merde. On découvre alors que c’est un trio de vieux amis qui reste relié par beeper depuis l’adolescence, mais que suite à un drame commun ils ne se voient plus beaucoup. Commence alors une machination malsaine entre les 3 amis. L’un, Bruce, est membre de la Division, c’est un gentil. Viens ensuite Mike, le gars lambda et enfin John qui est du côté des « méchants », les Hyenas.

En réalité, bien au-delà de l’univers The Division c’est vraiment ce passé dramatique qu’ils ont en commun, les secrets et non-dit qui font la force de l’histoire. Cette dernière pourrait ce déroulée dans n’importe quel univers apocalyptique qu’elle fonctionnerait quand même tant ce récit est efficace. Je ne dirais rien de plus sur le scénario pour éviter de spoil, mais j’ai été surpris à deux moments où je pensais savoir où le scénariste nous embarquait, mais en fait non. Du coup la chute de l’histoire est très bonne. En plus c’est un One shot donc c’est dense et on ne s’ennuie pas une seconde.

Côté graphisme la bande de The Tribe fait un très bon travail de bout en bout. La couverture, les dessins, encrages et couleurs sont hyperefficaces et se marient très bien.

Si vous aimez les histoires dans une ambiance apocalyptique cette BD est pour vous d’autant plus que c’est un One shot et qu’il n’y a franchement pas besoin de connaitre les jeux pour apprécier ce bouquin. Si vous êtes fan de The Division et que vous aimez les BD : foncez.

P.S : Après discussion avec l’auteur JD Morvan j’ai appris que la bande de The Tribe avait réalisé l’ensemble de la partie graphique du projet en seulement 6 semaines. Non seulement ça ne se voit pas, mais pour de la BD franco-belge c’est un véritable tour de force. Malgré des « temps de production » qui semblent se raccourcir depuis quelques années, le temps nécessaire pour le dessin, l’encrage et la colorisation est rarement inférieur à 6 mois et souvent proche des 12 mois.

4 commentaires sur “The Division – Rémission – JD Morvan & The Tribe

  1. Je connais un tout petit (vraiment pas grand chose) le jeu se passant à New-York, mais je n’avais pas réalisé qu’il s’agissait d’une pandémie globale.

    Mais les dessins laissent plus pensez à une zone de guerre urbaine en proie aux combats depuis des mois, voir des années qu’a une ville touchés par une épidémie mortelle ou l’on aurait des zones de quarantaine.

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      1. De cette BD là? Non, c’est une histoire « One shot ».
        Après il y aura surement d’autre BD dans cette univers comme c’est le cas avec Assassin’s Creed.
        A noter aussi qu’il y un comics au US dans l’univers de The Division « extremis malis ».

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