Axiomatique — Greg Egan

Résumé :
« Des drogues qui brouillent la réalité et provoquent la conjonction des possibles.
Des perroquets génétiquement modifiés qui jouent En attendant Godot.
Des milliardaires élaborant des chimères, mi-hommes mi-animaux, par pure passion esthétique.
Des femmes qui accueillent dans leur ventre le cerveau de leur conjoint le temps de reconstruire son corps.
Des enlèvements pratiqués sur des répliques mémorielles de personnalités humaines.
Des fous de Dieu inventant un virus sélectif reléguant le SIDA au rang de simple grippe.
Des implants cérébraux altérant suffisamment la personnalité pour permettre à quiconque de se transformer en tueur… »

Fiche technique :
Auteur : Greg Egan
Éditeur : Le Bélial’
Pagination : 464 pages

Après Diaspora, voici un nouveau Greg Egan réédité par Le Bélial’. Un recueil de nouvelles unanimement acclamé lors de sa sortie, qui sera donc ma deuxième lecture du roi de la hard-SF après Diaspora. Comme d’habitude, je vais résumer et chroniquer chaque texte avant de conclure par un avis global sur l’ouvrage.

L’Assassin infini

« Un tueur est chargé d’éliminer des personnes se déplaçant, grâce à une drogue, à travers une infinité d’univers parallèles, entraînant une dislocation de la réalité. »

Pas le texte le plus simple pour entamer le recueil. L’auteur joue sur le sujet des univers parallèles, questionne la réalité et le concept même du destin individuel. Le tout en mode hard-SF qui fait que certaines notions technico-scientifiques pourraient vous échapper. Il faut se laisser porter, faire confiance à l’auteur, car on s’en rend compte sur la fin, le texte est assez vertigineux.

Lumière des évènements

« À la suite de l’invention d’une technique permettant d’envoyer des messages dans le passé, l’histoire du futur devient une connaissance commune, et tous les hommes connaissent à l’avance l’histoire de leur vie. »

Un texte qui questionne la notion de vérité et de libre arbitre. En gros chaque humain a accès à une sorte de journal de son avenir, mais doit aussi tenir un journal de  sa vie pour qu’il soit accessible depuis le futur. Peut-on diverger de ce que l’on a lu de notre avenir ? À quel point ce qu’on y lit est-il vrai ? C’est un très bon texte, même si son fatalisme le rend un poil déprimant. Il est aussi assez ingénieux de voir comment un évènement décrit par le narrateur fait que dans une même phrase on retrouve un récit au passé, au présent et au futur.

Eugène

« Un couple, devenu millionnaire, décide d’avoir un enfant et s’adresse à un généticien qui leur propose de créer un enfant sur mesure, capable de s’adapter à la dégradation de l’environnement et doté de facultés surhumaines. »

Déjà, je trouve le titre bien trouvé, Eugène (le nom de l’enfant désiré) pour un texte sur Eugénisme. Le texte parle de racisme, du déterminisme, mais aussi de ceux qui se prennent pour Dieu. Le généticien qui, pour des parents en ayant les moyens, propose de « produire  l’enfant parfait » a vu à plusieurs reprises les parents se désister. Pourquoi ? Pourquoi ne peut-il pas accomplir sa quête de grandeur, la grandeur d’être celui qui produira l’enfant qui sauvera le monde ? Les questions que pose ce texte sont pertinentes, mais la fin demande un peu de suspension consentie de l’incrédulité.

La Caresse

« Alors qu’il enquête sur un meurtre, un policier découvre une créature mi-femme mi-léopard. Cette chimère pourrait être l’œuvre d’un riche excentrique reproduisant des tableaux en modifiant des êtres vivants. »

Un thriller sur fond de modifications génétiques. Un texte très prenant, mais aussi très étrange où  tout part en vrille alors qu’on sent que le protagoniste touche au but et prend ensuite une tournure digne du « Weird ». C’est étrange, malsain, mais étrangement fascinant. On se demandera pourquoi cet excentrique milliardaire fait ce qu’il fait, mais la réponse est simple : parce qu’il le peut.

Sœurs de sang

« Il y eut la fuite accidentelle d’une arme biologique, un virus mortel, puis il y eut la panique mondiale qui a suivi. Mais finalement, le virus mutant rapidement, il n’occasionnait qu’une centaine de morts par an, tout au plus. Pas suffisamment pour que l’on cherche un remède. Le problème c’est lorsque cela tombe sur vous. Karen a une leucémie causée par le virus et découvre que Paula, sa sœur jumelle, est aussi malade. Après quelques mois de traitement, Karen a survécu, mais pas Paula. Karen va mettre en lumière des pratiques pharmaceutiques en dehors de la morale. »

Un texte qui traite de la question des essais pharmaceutiques en triple aveugle (le troisième aveugle  étant le chercheur qui opère le traitement statistique des données) et surtout la mercantilisation de la santé.  Un groupe de malades reçoit le vrai traitement expérimental, pendant qu’un autre groupe reçoit un placebo. Maintenant, imaginez que l’on supprime les « encombrantes législations » qui encadrent tout cela et qu’en conséquence, ce soit nous, non volontaires, qui nous nous retrouvions à jouer à la roulette russe en tentant de nous soigner. Un texte assez glaçant, qui, avec ces « big pharma » et gouvernement sans scrupule, ainsi que ce que va faire la protagoniste pour découvrir la vérité, a un petit côté cyberpunk.

Axiomatique

« À l’origine les implants étaient destinés à l’apprentissage rapide des langues étrangères. Mais l’industrie des loisirs s’est emparée du marché et a proposé des activités bien plus ludiques, « entre jeux vidéo et drogues hallucinogènes ». Puis ils sont devenus sexuels, religieux, philosophiques. Mark Carver a perdu son amie, victime d’un braquage de banque. Il n’a pas pardonné, même si pour lui l’idée de vengeance est moralement intolérable. Mais qu’est-ce donc que la morale si ce n’est une idée implantée ? »

La nouvelle qui donne son titre au recueil. Un texte qui, avec un trope assez classique, mais brillamment utilisé, va questionner la définition même de la personnalité. Si vous vous mettez en tête une puce qui vous permet de vous équiper mentalement et psychiquement pour un meurtre et que vous commettez ce meurtre, qu’êtes-vous une fois la puce retirée ? Très plaisant à lire, sans être révolutionnaire.

Le Coffre-fort

« À en croire son permis de conduire, ce matin il est Francis O’Leary. Sans savoir comment, depuis trente-neuf ans, depuis qu’il est né, il se réveille tous les matins dans un hôte. Un garçon ou un homme du même âge que lui, toujours dans la même ville. Statistiquement, il lui est donc arrivé d’avoir plusieurs fois le même hôte, à des semaines ou des années d’intervalle. L’enfance fut un moment difficile, de lente découverte. Depuis 22 ans il garde dans un coffre en centre-ville des notes. Il a appris ainsi à vivre ces différentes vies. Ce matin, il se rend au travail d’O’Leary, et il va y faire une rencontre d’un étrange patient qui va assombrir les choses. »

À nouveau un texte sur la question de l’identité, mais aussi celle de la quête des origines. Un texte très touchant, tant par ce qui fais que le narrateur est atteint par cette affliction que parce qu’elle implique, ainsi que le semblant d’espoir qu’on a pour son protagoniste arrivé en fin de texte. C’est brillamment écrit et tellement touchant. Arrivé à ce stade de l’ouvrage c’est mon texte préféré.

Le Point de vue du plafond

« C’est amusant les expériences extracorporelles, enfin sauf quand on a pris une balle dans la tête, qu’on se retrouve collé au plafond de sa chambre d’hôpital et qu’on n’en redescend pas, même une fois réveiller. C’est ce qui arrive à Lowe, un magnat de l’industrie cinématographique. Lowe pensait bien un jour prendre une balle. Mais il n’imaginait pas devoir vivre avec une telle altération du point de vue sur lui-même et sur le monde. Lui, le cinéaste. Est-ce une rédemption ? »

Je suis franchement passé totalement à côté de ce texte étrange, sans vraiment comprendre ce qu’essayait de nous montrer son auteur.

L’Enlèvement

« Nous détenons votre femme. Transférez un demi-million de dollars si vous ne voulez pas qu’elle souffre. C’est le message que reçoit David. Sauf que sa femme Loraine n’a pas été enlevée. Elle va même très bien. Une mauvaise blague donc ? Pas si vite, on est chez Egan. David depuis des années se fait scanner. Personnalité, schémas neuronaux, physiques, etc. dans le but de se faire ressusciter dans une simulation informatique le jour où il disparaîtra physiquement. Cette image de lui a une valeur, au moins sentimentale, pour lui-même. Et si, dans cette simulation, l’image de sa femme venait à manquer ? »

Le scan permet de préserver une personnalité pour ensuite continuer de « vivre » dans un monde virtuel. Le texte porte encore une fois sur la question de la définition de la personnalité, mais aussi la notion d’amour et l’égoïsme qui va avec. Mon scan sera-t-il vraiment moi une fois que je serais mort ? Le but de la procédure étant de « vivre » pour l’éternité avec ceux qu’on aime, que faire si la personne que j’aime refuse de se faire scanner ? M’aime-t-elle assez puisqu’elle refuse le scan ? Si elle ne s’est pas scannée, comment les rançonneurs peuvent-ils détenir (preuve à l’appui) le scan de la personne que j’aime ? Pourquoi ne devrais-je pas faire tout ce qu’il faut pour sauver/préserver ce scan ? Ce n’est pas le meilleur texte de l’ouvrage, mais ces questionnements sont judicieux et les actes du protagoniste assez compréhensible.

En apprenant à être moi

« Tout enfant a dans le crâne un petit cristal sombre (le dispositif Ndoli), qui enregistre ses sensations, ses pensées, et apprend à être lui. Es-tu le cristal ou bien l’être humain ? Voilà la question que tout enfant se pose à un moment ou un autre. Finalement ce n’est qu’une question de redondance. Mais voilà, un jour ou l’autre, généralement avant trente ans, tout le monde bascule. C’est-à-dire qu’avant que le cerveau ne commence à entamer son déclin naturel, on laisse les rênes au cristal. Un peu perturbé par tout cela, le narrateur décide d’étudier la physique quantique et comprendre comment le cristal fonctionne. Puis la philosophie et les mécanismes de la conscience. À vingt-trois ans, il épouse Daphné, qui en a trente-et-un, mais n’a toujours pas basculé. Elle a peur. Ils se promettent de le faire ensemble, mais il recule au dernier moment et abandonne Daphné. À vingt-huit ans, il se pose toujours la même question. Mais la réponse cette fois va s’imposer à lui et elle est terrifiante. »

À nouveau une variation sur la définition de la personnalité et de l’identité. Le dispositif Ndoli en lui-même demande une certaine suspension consentie de l’incrédulité, mais le plot twist qui arrive dans la dernière partie du texte est bluffant et donne une réponse assez dérangeante aux questions soulevées par le texte.

Les Douves

« Un viol, une analyse ADN révélant des anomalies, nombreuses, et  beaucoup de questions qui se posent. Ce qui caractérise les membres d’une même espèce, c’est leur capacité à se reproduire entre eux. Mais il suffit de quelques différences sur les bonnes bases, et on se retrouve hors de l’espèce. Une nouvelle glaçante sur le racisme et l’isolement de la classe dirigeante. »

Les anomalies des traces ADN du violeur sont le vecteur même des questions posées par le texte. Les anomalies de l’ADN en question sont traitées de telle manière par Egan qu’on a l’impression que c’est totalement plausible, à terme avec de l’argent, donc le texte fait assez froid dans le dos. Toutefois, la fin est terriblement frustrante, car trop abrupte et n’apportant pas un seul début de réponse quant à l’identité du violeur et qui se cache derrière ce miracle d’ingénierie génétique.

La Marche

« Deux hommes avancent l’un derrière l’autre, le temps d’une marche en forêt. L’un tient une arme pointée vers l’autre. L’autre n’a que 25 ans et n’a pas envie de mourir. Une autre nouvelle sur l’altération des croyances par l’usage d’implant. »

Un texte qui joue avec des technologies assez similaires à celle que l’on croise dans la nouvelle « Axiomatique », mais questionnant ce coup-ci les croyances. Même si la fin est surprenante, je n’ai pas trop compris où voulait en venir l’auteur.

Le P’tit-mignon

« Diane ne veut pas en entendre parler. Franck, lui, a envie d’avoir un enfant. Diane est partie, alors Franck s’achète le kit p’tit mignon à Taiwan. Puisque le P’tit mignon n’est pas légalement humain, les procédures de naissance sont simplifiées. Et puis on peut choisir la couleur des yeux, des cheveux, etc. C’est simple et de toute façon à 4 ans ils s’éteignent, sereinement. Une dernière bise et bonne nuit. C’est ainsi que Franck tombe enceinte puis enfante Ange.»

Un texte assez dérangeant par tout ce qu’il implique, et c’est de cette manière que l’auteur va questionner le lecteur. Qu’est qui est humain ou ne l’est pas ? N’est-on pas monstrueux à s’acheter un « enfant jetable » ? N’est-ce pas l’affection que je développe pour lui et lui pour moi qui en fais un humain ? S’y ajoute aussi le fait que le protagoniste est un « homme enceinte », ce qui est très perturbant. Un texte assez perturbant par ses questions et cette obsession maladive de Franck pour la paternité, encore plus pour moi qui est papa d’un formidable garçon.

Vers les ténèbres

« Le flic lui dit : « J’ai du respect pour ce que vous faites, mais ça ne m’empêche pas de penser que vous devez être complètement dingue. » Normal, il est sauveteur. D’un genre un peu spécial. Il sauve les gens pris dans un Seuil. Un Seuil, c’est un trou de ver, d’un kilomètre de diamètre, et qui depuis dix ans se promène sur la planète en apparaissant aléatoirement. Il n’y a qu’un moyen de s’en sortir vivant, c’est de courir vers le centre, toujours vers le centre, car le temps est anisotrope dans un trou de ver. »

Un texte vertigineux (qui pourrait faire un fabuleux court ou moyen métrage) et fabuleusement raconté par un personnage tout à fait accessible. On a l’impression d’y être. C’est terrifiant. Ça implique un Sens of Wonder assez dingue vu l’échelle narrative du texte et le nombre de pages utilisés. Tout simplement mon texte préféré du recueil. En plus ça m’a fait penser à ma série d’illustrations (par encore terminée) « Singularity » (voir en fin d’article).

Un amour approprié

« Chris est victime d’un terrible accident de train, heureusement, il échappe de la mort de justesse, il a juste besoin… d’un nouveau corps ! La police d’assurance contractée avec sa femme paie tous les frais du clonage de son mari, ainsi que la transplantation de son cerveau, d’ici deux ans, le temps de maturation accélérée du clone, mais il y a un problème : il existe une clause dans le contrat qui stipule que sa femme devra obligatoirement accepter la technologie la moins chère, en ce qui concerne la préservation du cerveau pendant ces deux années. Or un tout nouveau procédé « naturel » vient d’être mis au point pour vingt fois moins chères que les systèmes d’alimentation artificiels utilisés jusqu’alors… »

Le système en question est que Carla va devoir porter (oui, comme un enfant à naitre) le cerveau de Chris en elle. Une critique du monde patriarcal et capitaliste qui utilise le corps de la femme de manière abjecte. Pas tant que sauver l’être aimé soit abjecte, bien au contraire, mais ici pour des raisons purement financières on force une femme à rester « enceinte » du cerveau de son mari pendant deux ans. C’est révoltant, gerbant, abject, mais le cheminement de Carla, sa détermination, ce qu’elle récent, comment elle vit tout cela et pourquoi elle le fait est aussi très touchant. Un texte franchement brillant.

La Morale et le Virologue

« John Shawcross croit en Dieu et en la bible. L’apparition du SIDA l’a empli de joie, certain qu’il s’agissait là d’une punition divine. Il cessa ses études de paléontologie pour se diriger vers la biologie moléculaire. Il crée un virus qu’il s’injecte et parcourt le monde pour le répandre. »

Shawcross est une intolérante merde humaine qui, au motif de croyances religieuses rétrogrades, développe un super-virus pour éliminer les pécheurs. Entendre par là : les homosexuelles, et tous ceux qui ont des relations sexuelles extra maritales ou auraient le malheur d’avoir plus d’un seul partenaire sexuel dans leur vie. Shawcross est guidé par Dieu, alors son plan ne peut pas échouer. Alors, évidemment, le coup du « savant fou » qui produit un « super-virus » est cliché au possible, mais ce texte est à mes yeux une grosse critique des conservateurs intolérants, et la chute est franchement très bonne.

Plus près de toi

« L’intimité est le seul remède au solipsisme. Une autre nouvelle dans laquelle la personnalité peut être transférée dans un cristal. Et pourquoi ne pas en profiter pour échanger de corps avec la personne qu’on aime, pour partager pleinement son vécu ? Puis on peut compliquer le jeu, s’offrir d’autres expériences d’intimité plus poussée, jusqu’à partager le même esprit. »

Ce texte réutilise le dispositif Ndoli de « En apprenant à être moi », pour explorer la question de l’identité, de l’amour et de l’intimité sous un nouvel angle. Je n’ai pas trouvé ce texte passionnant. Les expérimentations faites par le couple sont très étranges. Seule la question de la perte totale de l’intimité découlant des expériences que tente la couple a réussi à m’intéresser en fin de texte.

Orbites instables dans la sphère des illusions

« Le 12 janvier 2022 l’humanité a subi un brusque changement d’état psychique. Tout le monde s’est mis à absorber les croyances d’autrui. Au début, ce fut le chaos, chacun redécouvrait Dieu ou son contraire, changeait de foi d’un moment à l’autre, ou reniait tout en bloc. Mais le chaos ne dura pas et les lieux où une culture ou une croyance dominait acquirent un avantage et devinrent des attracteurs. Les croyances sont devenues géographie. »

À nouveau un texte qui demande une certaine suspension consentie de l’incrédulité. Cette fois-ci encore, la question des croyances est abordée, mais aussi celle du libre arbitre. J’ai assez peu accroché à ce texte.

Axiomatique est un très bon recueil dont les textes posent beaucoup de questions et poussent donc le lecteur à se questionner tout autant. Egan questionne aussi notre société capitaliste et la critique occasionnellement de manière très appropriée et maline. L’énigmatique auteur australien montre un talent fabuleux pour le format cours en abordant frontalement et intelligemment des sujets forts. Il sait toucher, mettre mal à l’aise ou en colère, donner parfois un aperçu de worldbuilding plus qu’intrigant et aussi distribuer par moment une chouette dose de Sens of Wonder. Des textes comme «Le Coffre-fort », « Vers les ténèbres » ou encore « Un amour approprié » justifient à eux seuls l’achat de ce recueil. Merci Le Bélial’ d’avoir réédité ce livre.

Un petit aperçu de ma série d’illustrations (par encore terminée) « Singularity » qui a trouvé un certain écho lors de ma lecture de « Vers les ténèbres ». Lorsque j’aurais le temps de terminer les autres illustrations, je ferais un petit article sur le sujet.

Singularity – Colorado
Singularity – Finistere

Si vous voulez d’autres avis sur Axiomatique vous pouvez retrouver la chronique en deux parties d’Ombre Bones (ici et ici), celle de Célinedanaë Au pays des Cave Trolls et celle de l’Épaule d’Orion (basé sur la première édition).

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